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  • L`ÉCRITURE DE KAROLA
  • Une femme tres sociable et simple qui aime la vie.
 
 J'ai besoin d'écrire pour ressortir tout ce qui habite en moi.
 
 La joie, la tristesse, mes peurs, et mes rêves.
 
 
 C'est moi Karola.................signé Carole
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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 04:05
Qui sont ces Acadiens ?
 
 
Comment ces Français vivent-ils en Acadie ? Quel est leur habitat ? Que mangent-ils ? Telles sont les questions que nous abordons dans cet article sur la vie quotidienne des français émigrés en Acadie, particulièrement à Port-Royal (Annapolis Royal) dans les premières années de leur installation. Le sujet étant vaste, nous nous limitons à quelques fragments de leur quotidien. Pour en savoir plus, veuillez vous référer aux sources et bibliographies citées dans ce document.

Durant le XVIIè siècle, une colonie française s’installe en Acadie. Les enfants de ces colons constituent les premiers Acadiens. Aujourd’hui, plusieurs millions de personnes sont les descendants de ces émigrés.
Port-Royal - colonie française - sera restituée à l’Angleterre en 1713 par le traité d’Utrecht. La ville prendra le nom d’Annapolis Royal.
La ville de Port-Royal, située aujourd’hui sur la côte de la baie de Fundy en Nouvelle-Écosse, est entourée à l’époque de marécages et de forêts. Les colons constatent, après avoir défriché les terres boisées, que celles-ci ne donnent pas de bonnes récoltes. Le grain est difficile à lever malgré les efforts et la ténacité de chacun. Aussi, se tournent-ils vers la mer pour assécher les marais. Des digues nommées aboîteaux seront érigées pour repousser les limites de la mer. Ce travail se réalise lorsque les marées ne sont pas trop fortes. La construction et l’entretien des aboîteaux tissent un réseau de solidarité entre les habitants. Oeuvre collective, tous s’y mettent, les hommes, les femmes et les enfants. Le labeur sera vite récompensé car dès la seconde année de construction d’une digue, la récolte produira de bons résultats.
Crédit Photo : Ph. Léon, 2003
 
 
La technique des digues se pratique dès 1632 en Acadie. La colonie compte des sauniers originaires du Poitou et des côtes de l’ouest de la France qui maîtrisent cette technique. Les marais asséchés permettent de récolter le sel indispensable pour conserver la morue et les denrées. Rien n’est perdu : le foin sauvage est récupéré pour nourrir les animaux lors de la saison froide. Une fois récoltées, les meules de foin sècheront sur des supports en bois surélevés appelés chafauds.
L’agriculture occupe une bonne partie de la population même chez les artisans. A titre d’exemple, Charles Orillon dit Champagne, natif de la ville de La Flèche, France, est en Acadie vers 1697 en tant que soldat maçon, puis maçon. Il possède quelques années plus tard un quart d’arpent de terre en valeur, deux bêtes à cornes, 2 bêtes à laine, 1 cochon et 1 fusil. Tous ne logent toutefois pas à la même enseigne. Certains possèdent un petit lopin de terre et quelques bêtes, d’autres se distinguent par le nombre d’arpents de terres en valeurs et cultivées et un cheptel diversifié. Quoique de faibles dimensions, les terres situées près des marais offrent un meilleur rendement. L’Acadie exporte ses excédents vers l’Ile Royale et dans les colonies américaines. Un commerce illicite s’effectue entre les Acadiens d’Annapolis Royal, capitale de la Nouvelle-Écosse (possession anglaise) et l’Ile Royale (territoire français). Le bétail, les céréales et les fourrures sont acheminés par bateaux jusqu’à Louis bourg.
Les terres regorgent de céréales, de blé, de froment, d’orge, d’avoine et de seigle. Chaque maisonnée possède un jardin ou pousse une variété de légumes : carottes, betteraves, navets, choux pommés, citrouilles, oignons, concombres... Les choux, une fois poussée sont arrachés de la terre. La partie comestible est renversée dans le sol en guise de préservation, technique que l’on utilise encore en Bretagne. Garde-manger, la neige recouvre certains légumes durant la saison froide. La cuisinière prélève alors la quantité nécessaire pour nourrir la famille.
 
 
Pour cultiver, l’habitant utilise les outils traditionnels de la ferme : la charrette à deux roues, la charrue à rouelles ou à défaut, des bœufs qui servent de bêtes de trait. Le bétail du pauvre se compose de quelques bêtes à cornes, de cochons, de volailles et de brebis. Le cheval utilisé en Acadie vers 1665 est une bête relativement chère pour l’époque. Seuls les colons bien lotis peuvent se permettre une telle acquisition. Les quelques recensements dépouillés par nos soins, ceux de 1671 et 1701, ne mentionnent pas de manière explicite des chevaux dans la composition du cheptel.
Le temps marqué par les saisons
Le climat conditionne l’activité des habitants. Les hivers s’étalent sur cinq à six mois en moyenne. Durant cette période, le froid est continu. La neige, souvent poussée par des vents violents, s’amoncelle en nuages nommés « poudrilles ». Tête baissée, chacun va son chemin muni de raquettes. La fin de l’hiver enfin arrivée, certains sortent leurs chaloupes pour aller à la pêche.
Au retour du printemps, tous vaquent à leur occupation. Certains ensemencent la terre, d’autres sèchent la morue. L’été achevé, la moisson est un travail partagé par tous. Puis, l’automne arrive avec les arbres formés de bouquets de couleurs vermillon, bouton d’or, vert forêt, orange créole. Les hommes agrippent leur mousquet sur la porte de leur chaumière et partent chasser les renards, les castors, les orignaux ou les élans. Chaque morceau d’une bête a son utilité : la graisse prélevée servira à faire de l’huile à brûler pour s’éclairer. La viande ravira les convives. La peau servira à fabriquer des manteaux et des souliers sauvages.
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commentaires

C
<br /> Bonjour<br /> Pourriez-vous citer vos sources sur ce texte de l'Acadie, voir mes articles publiés sur Histoire et Généalogie et sur mon blog dont vous reproduisez des extraits de mon texte.<br /> Cordialement<br /> Michèle Champagne<br /> <br /> <br />
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S
un passage en fin de semaine pour découvir lesz drnières nouvelles ,je me cultive en lisant l'article sur les acadiens<br /> bonne fin de semaine
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